Etape 13
Etape 13
📸 Un petit retour en image sur la treizième étape (le 14/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.
Résumé de l’étape par les pilotes :
Ce Dakar nous en aura vraiment fait voir de toutes les couleurs.
Départ à 10h03 pour 9 kms de liaison 😁, ensuite 155 kms de spéciale à 90% dans les dunes. C’est à nouveau compliqué et fatiguant, pas de répit et des pièges partout. Je me fais donc bêtement piéger sur une dunette de sable mou. J’arrive un poil trop vite, on décolle un peu, par réflexe je freine au moment où nos roues avant touche le sol et c’est la pirouette, un beau backflip qui nous permet de retomber sur nos roues sans une égratignure. On a juste perdu notre pare-brise au passage.
Comme le sable est mou, la machine est bien ensablée mais rien de cassé. On sort la pelle, les plaques et un quart d’heure après on repart. Ça s’est fait. Je ne serai finalement jamais un vrai pilote et il est trop tard pour cela maintenant. On repart mais avec une petite appréhension sur chaque dune.
Un peu plus loin, on porte assistance à un SSV du team Xraid , ils ont un souci électrique. On branche les câbles, ils bricolent mais rien à faire. On doit repartir. À 40 kms de la fin de la spéciale, on casse à nouveau notre courroie brutalement sans signe avant coureur. On place plus d’une heure à la remplacer car elle s’est coincée dans le vario et il faut tout démonter. On repart mais on n’est pas serein, la température de la courroie reste élevée. On boucle les derniers kms en roulant doucement mais dans chaque montée de dunes, il faut mettre du gaz et on frôle la cote d’alerte. On réussit malgré tout à boucler la spéciale. Pour le moment, on en est à 100% de waypoint validés. Bravo mon garçon 👏👏
On retrouve notre assistance qui nous remette un pare-brise. Pour la courroie, ils pensent que ça va tenir sur la liaison. On part pour 515 kms et Cyril garde un œil sur la température.
À 330 kms de l’arrivée, la température remonte anormalement, 5 kms plus loin un gros bruit, notre disque de variateur vient d’exploser. On s’attelle à la tache en attendant que notre assistance nous retrouve 1 h plus tard avec la pièce. On change également une roue avant qui n’avait plus que 400 gr de pression.
Au final on perd 2 h et on repart sous la pluie. On arrive au bivouac 1 h 10 avant l’heure limite. Le bivouac est un immense bourbier, décidément c’est la poisse.
Dîner, douche et au lit avant la der des ders.