Etape 3

📸 Un petit retour en image sur la troisième étape (le 03/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.

Résumé de l’étape par les pilotes : 

Encore une vraie étape du Dakar, on a morflé.

Tout commence par 50 kms de liaison. On prend le départ de la spéciale de 425 kms à 11h55. Le ciel est couvert. Les 150 premiers kms sont du vrai bonheur, pistes sablonneuses mais un peu humides, superbes décors. On roule à un bon rythme. Ensuite la pluie se met de la partie, rapidement on traverse de grosses flaques d’eau et le terrain est détrempé. La machine souffre dans le sable mouillé. Au bout d’un quart d’heure, notre pompe de lave glace nous lache 😡.
Je roule avec une visibilité réduite et je profite des flaques pour nettoyer le pare-brise.

On arrive sans encombre à la neutralisation des 250 kms. Après 20 mn, on repart. La pluie revient au moment où on arrive dans un waddi complètement inondé sur une dizaine de kms, on doit slalomer entre les grandes mares, la navigation est compliquée. On est rapidement trempé de la tête au pied. On réussit à passer.

Ensuite à nouveau des pistes de sable détrempées et un pare brise complètement crépi. Au kms 300, on crève à l’arrière droit. On remplace la roue et on en profite pour nettoyer le pare brise. On repart et 5 mn après il est à nouveau crépi. On garde le rythme.

Dans un passage inondé, je fais le mauvais choix et on reste planté. Impossible de s’en sortir, on sort la sangle et on quette le passage d’un autre concurrent. Les deux premiers refusent de s’arrêter 🔥. Le troisième est un camion et il nous sortira en moins de 2 mn de ce mauvais pas. On repart, les conditions sont toujours compliquées et la visibilité nulle. C’est avec soulagement qu’on apprend au CP3 du 364 kms que la spéciale s’arrête là.

Retour au bivouac par la route, 240 kms sous un gros orage. Au bout de 40 kms, sensation bizarre avec la machine, on s’arrête sous le déluge et je constate qu’il ne nous reste plus que 3 goujons sur 5 sur la roue arrière droite. On sort le cric, on resserre bien les 3 écrous restants et on repart. On repart et là c’est notre essuie-glaces qui nous lache. Cyril doit faire avec. 40 kms plus loin rebelote avec notre roue. Il n’y plus que deux écrous et ils tournent dans le vide. Il pleut toujours à sceau. On s’attelle à la tâche mais on n’a pas le matériel nécessaire. On prévient notre assistance qui nous rejoindra 40 mn plus tard.

Pendant qu’ils interviennent on se réchauffe dans la cabine du camion. 45 mn plus tard, on repart toujours sous la pluie battante et il fait 8 degrés. On est gelé. On arrive au bivouac à 22 h. En arrivant on constate que les écrous commencent à nouveau de se deserrer. Il faut changer le moyeu qui a un défaut. Le temps de monter notre tente, de se laver et d’aller manger on se couche à minuit et il pleut toujours. Au lever ce matin grand soleil 👍.

Ce matin on repart 23 au général et premier du Team Xtremplus mais tout reste à faire. Cyril a encore assuré comme un chef en navigation.