Etape 11
Etape 11
📸 Un petit retour en image sur la onzième étape (le 12/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.
Résumé de l’étape par les pilotes :
Encore une étape de faite, ça devient bon.
Au briefing de la veille, on nous à annoncer une étape très difficile avec beaucoup de dunes compliquées à franchir. Ils ont même prévu un bivouac à mi- parcours au cas où. Le ton est donné et je vous avoue que je ne pars pas trop serein.
On commence par 150 kms de liaison. C’est des dunes à perte de vue et de beaux paysages très sauvages. On prend le départ de la spéciale de 275 kms à 10h45. On a décidé de baisser la pression de nos pneus au risque de déjanter, 1kg1 à l’avant et 0,9 kg à l’arrière. On commence par de la piste sablonneuse puis arrive les premières dunes, on passe un peu mieux mais ce n’est pas super.
Au environ du kms 50, on se fait surprendre par un entonnoir. Je m’arrête juste à temps mais on s’ensable en voulant reculer. Cyril descend pour pousser mais rien à faire. Il faut pelleter et mettre les plaques, 15 mn après on repart.
20 kms plus loin, on s’ensable Ă nouveau sur un sommet de dune. Cyril descend et s’aperçoit que nos roues avant ne tournent pas. Le diffĂ©rentiel a Ă©tĂ© mal rebranchĂ© et on n’est pas en 4×4 mais en 4×3. On inverse les commandes et le 4×4 est enclenchĂ©. On doit pelleter Ă nouveau, on met les plaques et on s’en sort.
Ensuite en 4×4 ça va beaucoup mieux.
C’est tout surpris que nous arrivons à la neutralisation avant 14 h. On repart. Entre chaque cordon de dunes, il y a de longs chots avec du sable un peu mou. Ça fait chauffer la courroie. On s’arrête porter assistance à un motard qui a besoin d’un coup de batterie. La panne est ailleurs, on doit le laisser.
Dans une dune compliquée, un SSV est ensablé sur le passage que nous avions prévu d’emprunter. On doit changer d’itinéraire, le soleil commence à être rasant , mes lunettes sont poussiéreuses et j’ai du mal à bien distinguer le relief. Je me fais surprendre et on se fait un tonneau latéral à faible allure. Pas de blessures et pas de dégâts sur la machine mais elle est sur le flanc.
À deux, on n’arrive pas à la remettre sur les roues. Comme on est dans un trou, les concurrents qui passent ne veulent pas venir nous aider. Avec Cyril, on creuse sous les roues pour redresser la machine. Un concurrent que l’on connait s’ensable à 100 m de nous. On joue l’entraide. Avec son copilote, ils nous aident à remettre notre engin sur les roues et ensuite on va les tirer. Ils nous restent 55 kms à faire.
2 kms après on doit s’arrêter pour changer la roue avant gauche qui a déjanté. Encore quelques cordons de dunes à franchir et les 25 derniers kms se font sur une piste défoncée mais rapide. On rallie le bivouac de l’étape marathon vers 17h45, largement dans les délais.
À 21 h une quarantaine de concurrents n’ont pas encore rejoint le bivouac. Au cours de cette journée, on s’est fait quelques frayeurs notamment dans des grandes descentes piegeuses. Au bivouac, on remplace notre courroie et on regonfle notre pneu.
Ensuite douche, dîner et dodo. On est prêt pour l’étape 12.