Etape 6
Etape 6
📸 Un petit retour en image sur la sixième étape (le 06/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.
Résumé de l’étape par les pilotes :
Encore une belle galère. Après nos 260 kms de liaison, nous prenons le départ de la spéciale un peu avant midi. Elle fait 367 kms. Il fait beau et le sable commence à sécher. On roule à un bon rythme sur des pistes sablonneuses, des petites dunes, quelques grandes plaines mais aussi de grandes dunes assez compliquées à franchir. Tout va bien et on double pas mal de concurrents.
Et paf, au environ du kms 160, notre courroie se met à chauffer anormalement. Je lève le pied et alors qu’on venait de décider de s’arrêter pour la changer, elle lache. Rebelote à démonter le siège, la plaque de séparation… Une heure après, on repart.
Au km 190, je sors de la piste pour dépasser un camion et je me fais surprendre par une mauvaise dunette. On tape fort des 2 roues avant sur un sol dur et on casse une rotule. On se remet au boulot, manque de chance, la roue a sectionné notre câble de freins dans l’opération et le bras de direction a forcé sur la crémaillère. On passe plus d’une heure et demie à tout réparer mais on n’arrive pas à purger nos freins.
On redémarre donc sans freins et on constate tout de suite que la direction est endommagée. On décide de rejoindre la zone de neutralisation à 18 kms et de rentrer ensuite par la route. Et un nouveau jocker de grillé, plus qu’un. Les 18 kms sont compliqués dans ces conditions surtout qu’il y a pas mal de dunes à passer et qu’il fait nuit. On se fait quelques frayeurs. La plus belle sur une grande dune où on patine à 2 m du sommet. Pas d’autres choix que de repartir en marche arrière. Sans les freins, on a bien dévalé et heureusement on ne s’est pas renversé.
Belle montée d’adrénaline.
Une fois à la neutralisation, il nous restait 350 kms à faire pour rejoindre Riyad. Avec le frein moteur de la machine, on a pu rejoindre sans encombre le bivouac. Arrivée à 23h45, au lit à 1 h et lever à 5h30.
C’était vraiment une belle journée mais le moral tient et on continue la course, c’est le principal.