Etape 5

Etape 5

📸 Un petit retour en image sur la cinquième étape (le 05/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.

RĂ©sumĂ© de l’étape par les pilotes : 

On a l’impression que les jours se suivent et se ressemblent.

DĂ©part avant 10 h pour 92 kms de liaison. Beau soleil et tempĂ©rature fraĂ®che. On prend le dĂ©part de la spĂ©ciale de 475 kms Ă  11 h 51. Dès le dĂ©part, je trouve le comportement de la machine anormale, je dois constamment corriger la trajectoire. Il s’avĂ©ra plus tard que l’amortisseur arrière gauche est cassĂ©. On fait avec. 

Tout se passe plutĂ´t bien sur les 140 premiers kms. On roule sur des pistes sablonneuses sans aucune pierre. Le rythme est bon mais on mĂ©nage la monture pour Ă©viter une nouvelle panne d’essence. Le ravitaillement est Ă  210 kms. Ensuite ça se complique, on dĂ©jante Ă  nouveau la roue arrière droite dans un virage, ça me dĂ©sĂ©quilibre et je tape une herbe Ă  chameau avec l’arrière gauche. Bilan, 2 roues dĂ©jantĂ©es. On les remplace et on repart. Ensuite ça roule bien et Cyril assure en navigation. 

Ă€ 70 kms de la fin de la spĂ©ciale, nouveau dejantage de la roue arrière droite. On essaie de se dĂ©panner mais notre compresseur n’est pas assez puissant pour regonfler les roues. Des collègues Ă  nous arrivent mais ils ont dĂ©jĂ  utilisĂ© leurs deux roues. On dĂ©cide de repartir avec la roue crevĂ©e. La nuit tombe. On parvient Ă  faire une quinzaine de kms mais les passages de dunes sont vraiment compliquĂ©s et notre courroie monte en tempĂ©rature. On dĂ©cide de s’arrĂŞter et d’attendre nos derniers collègues mais ils sont loin derrière nous. Au bout d’une demi-heure, un camion d’assistance arrive, ils ont un compresseur puissant. On rĂ©ussit Ă  regonfler deux roues, la troisième est HS. Nous voilĂ  reparti. Ă€ 15 kms de la fin de la spĂ©ciale, nouveau dejantage, un peu dĂ©goutĂ©, on dĂ©cide d’essayer de finir sans la changer. Grave erreur, notre courroie monte plusieurs fois en tempĂ©rature et Ă  3 kms de la fin, elle lache. 

Sur cette nouvelle machine, le remplacement d’une courroie est compliquĂ©e. On commence Ă  remplacer notre roue en attendant qu’un Ă©ventuel camion puisse nous tracter jusqu’à la fin de la spĂ©ciale. Personne ne passant, on s’attelle Ă  la tâche. Pour commencer, il faut dĂ©monter le siège conducteur, ensuite dĂ©monter une plaque mĂ©tallique qui sĂ©pare l’habitacle du moteur. Bien entendu, une fois que l’on a fait cela des camions passent. Ensuite on accède au carter de la courroie. Cyril se dĂ©brouille comme un chef et en demi heure la courroie est changĂ©e. Le temps de tout remettre en place, on repart et on rĂ©ussit Ă  finir dans les temps. Il devait nous rester moins d’une heure de marge. 

On ne finit pas dernier et on regagne même une petite place au général, 37 ieme. On vit vraiment un vrai Dakar.

J’invite tous ce qui pensent que c’est une promenade de santé et que c’était mieux avant, de venir si frotter. La réputation du Dakar n’est vraiment pas usurpée.

Concernant nos pneus, le problème est maintenant identifiĂ© mais la solution pas forcĂ©ment trouvĂ©e. Il y a un problème d’étanchĂ©itĂ© entre la jante et le pneu. Le sable rĂ©ussit Ă  s’introduire et provoque des mini fuites qui font progressivement baisser la pression, ce qui provoque ensuite le dejantage. 

Ce matin, on est parti avec 1k5 de pression au lieu d´1k2. On a Ă©galement une petite bonbonne d’air comprimĂ©e qui doit permettre de regonfler les pneus dĂ©jantĂ©s. 

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