Etape 10

Etape 10

📸 Un petit retour en image sur la dixième étape (le 11/01) que Jean-Claude et Cyril ont affronté.

Résumé de l’étape par les pilotes : 

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Ça va plaire à Geoffroy.
Après 466 kms de liaison 😡, on prend le départ d’une spéciale de 115 kms à 90 % dans les dunes. À cause de nos pneus qui déjantent, on est parti avec 1,3 kg de pression au lieu de 0,8 kg pour une étape de ce type. On comprend vite que c’est un désavantage quand on roule avec d’autres concurrents. On est obligé en permanence d’adapter la trajectoire pour avoir de la motricité. On doit également surveiller la température de la courroie qui frôle la côte d’alerte à chaque fois que l’on mouline dans le sable. Malgré tout on s’en sort pas trop mal.

À 15 kms de la fin, un bruit suspect à l’avant, on ralentit la cadence pour comprendre le problème. On comprend que c’est notre différentiel du pont avant qui rend l’âme. On essaie de poursuivre malgré tout.
À 4 kms de la fin, on s’arrête pour passer en 4×2 et on s’ensable. On sort la sangle pour se faire tirer. Une voiture s’arrête, on accroche et au lieu de tendre la sangle avant de tirer, il démarre à toc et tout l’arrière de sa voiture reste sur place. On est bien embêté mais il est fautif. Il repart finalement sans nous tirer et en laissant sur place ses 3 roues de secours, le support et la carrosserie arrière 🤣🤣🤣 .
Un camion arrive, il s’arrête et nous sort de ce mauvais pas. On remonte, on s’équipe et on s’ensable à nouveau 😠. Rouler en 4×2 dans les dunes c’est du sport.

Un local de l’étape qui était là en spectateur vient nous aider. On dégonfle les pneus à 0,6 kg. Il nous tire sur une dizaine de mètres avec son 4×4. Ensuite on repart lentement puis gaze à fond sans se soucier des bruits de ferraille dans le pont, sans penser aux dejantages et sans penser à la courroie qui risque de chauffer. Notre sauveur nous suit avec son 4×4, pour info il est pilote et il a déjà couru deux fois le Dakar.
On s’ensablera encore deux fois sur les 3 derniers kms mais on réussira à passer ce dernier cordon de dunes bien compliqué en 4×2 grâce à l’aide de notre bon samaritain.

Au final, on aura perdu presque une heure et quart mais on termine, c’est l’essentiel. Il nous reste ensuite 42 kms de liaison pour rejoindre le bivouac. On croise les doigts pour que le pont tienne jusqu’au bout tellement il fait des bruits bizarres. Et bien oui, on arrive à bon port. Ce différentiel a déjà lâché sur plusieurs machines et bien entendu, le nôtre nous lache dans les grandes dunes 😟. Un souvenir de plus.

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